
Nous vivons aujourd’hui dans une société où l’apparence occupe une place centrale. Dans cette course effrénée à la beauté, les cabinets dentaires, en quête de diversification ou de spécialisation, ont bien évidemment une carte à jouer. La communication des praticiens s’est d’ailleurs fortement développée sur cette thématique de l’esthétique.

La Société d’exercice libérale est une société parmi tant d’autres. Néanmoins, de part sa souplesse et ses options fiscales, elle permet de remplir plusieurs objectifs juridique, fiscaux, sociaux et financier. Véritable outil de coopération entre praticiens, la SELARL en constitue la forme juridique la plus avancée. Alors que la SCM se cantonne à partager des moyens (humains,…

Les praticiens ont aujourd’hui la possibilité de pouvoir maîtriser leur fiscalité et leurs cotisations sociales via la mise en place d’outils juridiques appropriés. Une règle d’or : l’anticipation doit être au cœur de votre gestion. Celle-ci passe nécessairement par la mise en place des systèmes appropriés au sein de votre cabinet.

La gestion des temps morts constitue dans bien des cabinets, un véritable casse-tête. Entre les congés et les absences liées aux formations, le praticien peut être amené à s’absenter entre 7 et 10 semaines par an…alors que la secrétaire et l’assistante n’ont droit qu’à 5 semaines de congés payés annuels. En outre, le chirurgien-dentiste doit…

Un peu de sémantique tout d’abord ! L’acronyme LBO signifie « Leverage Buy Out » : il désigne un montage juridique et financier de rachat d’entreprise par effet de levier financier, fiscal et social. Les premiers LBO sont apparus en France dans les années 1970. De nombreuses sociétés qui nous entourent ont été reprises via…

La SELARL fait couler beaucoup d’encre. De nombreux praticiens font preuve d’hésitation et ne sont pas convaincus ou totalement convaincus de l’intérêt d’un passage en SELARL. Les praticiens exerçant en SELARL sont très largement minoritaires. Cela vaudrait-il dire pour autant que cette forme de société ne présente guère d’intérêts ? Lorsque des praticiens exercent en groupe, ils ont globalement le choix entre la SCM, la SCP et la SEL.

Imaginez un seul instant, un système qui permette d’allier les avantages du régime des revenus fonciers et de l’impôt sur les sociétés, de limiter sa fiscalité à court, moyen et long terme. Non, vous ne rêvez pas ! Le démembrement des parts de votre SCI, habilement réalisé, peut en effet vous conduire à optimiser votre fiscalité personnelle tout en finançant votre immobilier professionnel. Cet article ne prétend pas décrire de façon exhaustive les mécanismes complexes d’une telle opération mais à en rappeler les fondements.

L’acquisition d’un cabinet constitue une étape importante dans la vie du praticien. Ce processus ne doit pas être pris à la légère et englobe des problématiques variées : choix de l’immobilier, acquisition du matériel, montage juridique et fiscal approprié… Le projet doit être en priorité bien calibré sur le plan financier. Un business plan doit être établi suffisamment en amont sur la base du niveau d’activité prévisionnel dégagé et de vos futures conditions d’exploitation. De nombreux praticiens tendent à procéder de façon inverse, en imaginant le cabinet de leurs rêves, sans tenir compte des contraintes réelles opérationnelles. Il faut savoir être ambitieux tout en restant réaliste, afin de ne pas obérer durablement son cash-flow d’exploitation futur. De nos jours, mieux vaut courir avec des semelles légères qu’avec des souliers en plomb !

L’objet de cet article ne fait bien sûr pas référence à l’esthétique comme discipline philosophique (je vous renvoie à vos cours de terminale), mais aux techniques permettant d’avoir de « belles dents », comme l’affirme avec force le patient consommateur. Dans une société où l’apparence joue un rôle essentiel, symbole de la réussite sociale et du bien-être affiché, l’esthétique demeure donc une piste de diversification à fort potentiel pour les praticiens du monde dentaire. Les formations dédiées fleurissent, des académies, comme au temps des philosophes grecs, ont vu le jour et les fournisseurs de matériel spécialisé ne manquent pas d’innover en la matière notamment pendant l’ADF. Mais suivre la mode aveuglément peut comporter des risques sur le plan fiscal, notamment en période de forte pénurie !

La France a perdu la finale de l’EURO de football 2016 contre le Portugal, mais qu’elle se rassure, elle conserve tristement la première place du podium en matière de taxation des entreprises !
En matière d’impôt sur les sociétés (IS) le taux applicable de droit commun est de 33,33 % en France contre 22 % au Royaume Uni, 12,5 % en Irlande, 27,50 % en Italie, 30 % en Allemagne et en Espagne, 25 % en Autriche, 22 % au Danemark, 23 % au Portugal et 25 % au Pays Bas. Pour sa part, le Royaume Uni a déjà gravé dans le marbre la baisse de son taux de droit commun d’IS à 17 % en 2020 ! La concurrence entre les territoires va être rude. Sans parler du fait qu’en matière d’impôt, il y a certes le taux mais également la base d’assujettissement qu’il faut prendre en considération.