Seules 5% des entreprises se voient refuser le prêt garanti par l’Etat, le fameux PGE.

L’argent n’a jamais été aussi facile à lever. Un simple critère de chiffre d’affaires suffit à obtenir un prêt maximum correspondant à 25% de son niveau d’activité, en toute déconnexion de la rentabilité réelle de votre entreprise.

Le PGE est une arme politique formidable pour reporter les problèmes à plus tard, domaine dans lequel nous excellons depuis des décennies.

Combien d’entreprises des secteurs traditionnels (restauration, petits commerces,…) vont-elles pouvoir assumer sur des périodes de 2 à 5 ans, des prêts correspondants à 25% de leur chiffre d’affaires 2019 ?

Le mur de dettes auxquelles ces entreprises seront confrontées sera pour nombreuses d’entre elles, infranchissable.

L’état, garant de ces prêts, n’aura à mon avis d’autres possibilités que d’abandonner sa créance s’il souhaite éviter le grand plongeon.

Le PGE, prêt toxique, oui !

Mais alors comment garantir une égalité de traitement entre toutes les structures qui auront souscrites au PGE ? Pourquoi abandonner pour les uns et obliger les autres à rembourser ?

Pourquoi favoriser une entreprise d’un secteur par rapport à un autre ?

Pourquoi un cabinet libéral se verrait il dans l’obligation de devoir payer si les autres n’y sont pas contraints.

Quels critères seront retenus pour apprécier ces situations ?

L’argent étant fongible, il peut être très simple de se mettre soi même dans une apparente difficulté, notamment lorsqu’on est seul maître à bord.

Chacun est libre d’avoir son point de vue par rapport au sujet mais la question peut être posée.

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Julien FRAYSSE

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