L’année dernière, à la même époque, en janvier 2019, le gouvernement avait autorisé le versement d’une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, dite « prime Macron ».

Cette prime présentait le double avantage :

  • D’échapper à l’impôt
  • De ne pas être assujettie aux cotisations sociales.

Elle constituait un coup de pousse, apprécié par les équipes de nos petites entreprises.

Un an plus tard, le gouvernement conditionne le versement de cette prime exceptionnelle à la mise en place d’un accord d’intéressement, qui est une contrainte lourde et durable pour toute entreprise.

Une fois mis en place, il est alors délicat de revenir en arrière…

Instaurer un millefeuille de primes qui s’empilent les unes sur les autres, est ensuite compliqué à remettre en cause.

L’inconvénient majeur de l’accord d’intéressement est qu’il reste un système collectif. Or, dans nos petites entreprises, les performances des uns ne sont pas forcément à la hauteur de celles des autres.

Il est vraiment regrettable que nous n’ayons pas la possibilité de pouvoir récompenser comme nous le souhaitions les salariés qui le mérite dans l’intérêt :

  • Desdits salariés, dont la prime exceptionnelle ne serait pas soumise à cotisations salariales (+22% sur le net en moyenne)
  • De l’entreprise, dont les charges globales diminueraient, pour sa compétitivité et ses investissements futurs.
CatégorieGestion, Impôts

Julien FRAYSSE

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