La thématique des retraites est à la mode : pas un seul instant où l’on n’entend pas parler des retraites !

Pour nous autres indépendants, travailleurs non-salariés, la retraite il faut qu’on « se la fasse » !

On nous a vendu par le passé les Loi Madelin, déductibles fiscalement, mais réintégrées dans l’assiette de calcul des cotisations sociales, ce qui avouez le est un comble pour une mesure « sociale » de ne pas être déductible socialement.

Le gros inconvénient des Madelin, lorsque l’on a 40 ans, c’est de se dire que l’on va devoir abonder dans un fond dont la disponibilité ne sera effective qu’à 67 ans…Comment faire si’ l’on a besoin de cet argent avant ? La vie n’est pas un long fleuve tranquille, nous le savons tous.

Autre point faible : la sortie est prévue sous la forme de rente, calculée généralement en fonction d’une espérance de vie théorique. De ce fait, de nombreux jeunes retraités lorsqu’ils perçoivent leur première rente, affichent leur déception : « après tout ce que j’ai abondé, pendant toutes ces années, je ne touche que ça ! ». Nombreux sont ceux qui préféreraient toucher un capital plutôt qu’une rente pour en profiter pendant qu’ils sont toujours en forme. Il semblerait en observant ses grands-parents que l’on voyage dans de meilleures conditions à 70 ans qu’à 90 !!!

La loi Pacte vient d’instaurer le PER, plan d’épargne retraite, avec possibilité de transférer son épargne Madelin vers ce nouveau produit d’épargne retraite, qui autorise la sortie en capital…ENFIN !

Je vous invite donc à vous rapprocher rapidement de vos correspondants Madelin, afin d’envisager le nouveau champ des possibles en la matière.

CatégorieGestion, Impôts

Julien FRAYSSE

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