Depuis le démarrage du confinement l’Etat a mis en œuvre des moyens importants pour soutenir l’économie : prêts garantis, chômage partiel, dispositif de report de charges.
Des milliards par ci, par là, en veux tu en voilà !
Mais comme « l’Etat c’est nous », comme disait l’autre, il faudra payer un jour !
L’année 2021 risque donc d’être l’année du retour des hausses de taxes.
Marketing politique oblige, cela passera probablement par des augmentations de CSG-CRDS, par une hausse des droits d’enregistrement, par la création ou le maquillage d’une enième taxe de solidarité, ou par une nouvelle imposition du patrimoine et de ses revenus.
D’un point de vue stratégique, si des opérations de réorganisation et de restructuration juridique sont envisagées, il vaut mieux les anticiper sur 2020, plutôt que de partir en territoire inconnu, fleur au fusil, en 2021.
Les taux d’emprunt restent encore très mesurés eu égard au contexte actuel : qu’en sera-t-il l’année prochaine ?
Un taux d’intérêt, c’est l’anticipation d’un coût du risque appréhendé par des acteurs financiers.
Dans ces zones de turbulence, il faut garder la tête froide, essayer de se projeter au maximum et ne pas rester focalisé sur sa surblouse, son masque et sa visière, même si c’est loin d’être facile.